Étends sur eux la main de ta clémence,
Ils ont péché; mais le ciel est un don !
Ils ont souffert; c'est une autre innocence !
Ils ont aimé; c'est le sceau du pardon !
Ils furent ce que nous sommes,
Poussière, jouet du vent !
Fragiles comme des hommes,
Faibles comme le néant !
Si leurs pieds souvent glissèrent,
Si leurs lèvres transgressèrent
Quelque lettre de ta loi,
Ô Père! ô juge suprême !
Ah ! ne les vois pas eux-mêmes,
Ne regarde en eux que toi !
[...]
— — —
[...]
Stendi su di loro la mano della tua clemenza,
Hanno peccato, ma il cielo è un dono!
Hanno sofferto; è un’altra innocenza!
Hanno amato; è il sigillo del perdono!
Furono ciò che siamo,
Polvere, balocco del vento!
Fragili come gli uomini,
Deboli come il nulla!
Se i loro piedi spesso inciamparono,
Se le loro labbra trasgredirono
Qualche ordinanza della Tua legge,
O Padre, o giudice supremo!
Ah! Non guardarli per loro stessi,
Non guardare in loro che te!